Ecole de Kung Fu de Maître Pham Chuong

kungfumulhouse.com

Tous nos voeux à l’occasion du Nouvel An asiatique !

3 février 2011 | Commentaires fermés sur Tous nos voeux à l’occasion du Nouvel An asiatique !

En ce 3 février 2011 débute l’année du Lapin de Métal Blanc en Chine, ainsi que l’année du Chat au Vietnam. Aussi, à cette occasion,  tout le comité de l’école s’associe pour souhaiter à tous :

Réussite, Prospérité, Santé et Richesse.

Que cette nouvelle année vous soit bénéfique en tout point à vous, et votre famille.

Le comité.

Meilleurs voeux pour 2011

3 janvier 2011 | Commentaires fermés sur Meilleurs voeux pour 2011

Que la santé, la réussite et le bonheur soient au rendez-vous en cette nouvelle année, pour vous et vos proches !

… et que l’énergie déborde lors de la reprise des entraînements, ce lundi 3 janvier 2011 ! 🙂

Le comité.

Fêtes de fin d’année

9 décembre 2010 | Commentaires fermés sur Fêtes de fin d’année

Les cours s’interrompent à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Le dernier entraînement de l’année aura lieu le samedi 18 décembre.

Les entraînements reprendront leur cours normal à partir du lundi 3 janvier 2011.

Le stage, c’est demain !

2 juillet 2010 | Commentaires fermés sur Le stage, c’est demain !

Bonjour à tous !

Le stage, c’est demain…

Pensez à vos baskets et surtout, surtout, à emmener des bouteilles d’eau. Ceux qui ont mis le nez dehors aujourd’hui savent de quoi je parle 😉

Autre chose… Si possible mettez ce soir une ou 2 bouteille au congélo et ramenez-les, ça permettra de garder les boissons au frais, une fois la glace pilée.

Sur ce… à demain !

Philippe.

Stage d’été du 3 juillet 2010

24 juin 2010 | Commentaires fermés sur Stage d’été du 3 juillet 2010

Le 1er stage de l’été 2010 aura lieu le samedi 3 juillet 2010, le matin.

Il se déroulera au parc des cigognes, à Ensisheim. L’entrainement démarrera à 8h et sera suivi par un barbecue vers midi.

Les élèves qui souhaitent venir sont priés de se faire connaître auprès de Stéphane, Alexandre ou Philippe. Une participation de 5 € sera demandée pour le repas.

Lieu :  http://wikimapia.org/6919280/fr/Parc-des-Cigognes-d-Ensisheim

Fin d’année 2009

21 décembre 2009 | Commentaires fermés sur Fin d’année 2009

Cher élèves,

Une année s’est écoulée,
Et les progrès se sont montrés,

Nous vous souhaitons de bien les passer
Et de ne pas trop exagérer …

Tous nos vœux de joie et de bonheur!
Nous nous revoyons en début d’année à la même heure!

Le comité

En vous rappelant que les cours reprennent le lundi 4 janvier 2010

Règlement intérieur de l’association

2 octobre 2009 | Commentaires fermés sur Règlement intérieur de l’association

ECOLE DE KUNG FU DE MAITRE PHAM CHUONG

Règlement intérieur

Article 1 : champ d’application
Le présent règlement intérieur s’applique à tous les adhérents de l’association ainsi qu’à tous les invités ou visiteurs. Sans être exhaustif, Il est modifiable à tout moment par l’association Ecole de Kung Fu Mulhouse de Maitre Pham Chuong

Article 2 : accès aux installations

Parking : l’utilisation du parking est soumise aux règles du code de la route, il est recommandé de circuler à vitesse réduite dès le passage de la barrière. La mise à disposition d’un parking pour garer son véhicule n’implique ni la garde de celui-ci ni celui de son contenu. Le stationnement n’est pas autorisé sur le terre-plein. Le passage réservé aux urgences doit être maintenu libre.
Accès : personne ne peut accéder aux locaux en dehors des horaires attribués par l’Espace 110, sauf dérogation du Président de l’association. L’entrée est réservée aux licenciés à jour de leur cotisation, aux sportifs invités, aux accompagnateurs des adhérents. Les accompagnateurs ou les visiteurs ne peuvent entrer dans les vestiaires. Toute personne en état d’ivresse, sous l’emprise de la drogue, ou sans tenue correcte et décente (été comme hiver) ne peut accéder aux installations.
Animaux : les animaux ne sont pas admis dans les locaux.
Ouverture du club : les jours et heures d’ouverture correspondent aux heures d’entraînements, soit 5 minutes avant les séances. Les horaires sont affichés à l’Espace 110 et sur le site Internet, ils peuvent être modifiés.

Article 3 : formalités d’admission – inscriptions

L’inscription n’est effective que si la fiche d’inscription est complète, le certificat médical visé, l’autorisation parentale remise signé, et le paiement de la cotisation totalement acquitté.
Toute fiche d’inscription complétée, signée et suivie de toute cotisation réglée vaut acceptation du règlement intérieur.
Personne ne peut prétendre à s’inscrire sans s’être acquitté préalablement de toute dette envers l’association Ecole de Kung Fu Mulhouse de Maitre Pham Chuong
ASSOCIATION Ecole de Kung Fu Mulhouse de Maitre Pham Chuong se réserve le droit de refuser l’adhésion, la délivrance de licence à toute personne qui aurait contrevenu au présent règlement intérieur, ou a toute personne n’entrant pas dans le cadre de son enseignement.

Article 4 : cotisations – licence – assurances – accident

Cotisations : les paiements se font par virement, en espèces ou par chèques. Les coupons sport ne sont pas acceptés.
Le règlement des cotisations doit se faire, au plus tard lors de la 2ème séance d’entraînement.
Tout trimestre commencé est dû. Le paiement de la licence pour l’année peut se faire soit avec un règlement en un chèque du montant total (libellé : ECOLE DE KUNG FU DE MAITRE PHAM-CHUONG), en espèce , ou en prélèvement différé par chèque :
A cette condition : et selon le montant total divisé par 3, à remettre directement lors de la remise de la fiche d’inscription, qui seront prélevé sur les 3 mois qui suivront l’inscription.

La licence comprend l’accès au locaux d’entrainement et aux vestiaires des salles d’entrainements. Les stages n’étant pas compris une subvention pour celle-ci peut être demandée.
Licence : la licence et son assurance MAIF « raqvam-collectivites » sont obligatoires pour pratiquer un sport à association Ecole de Kung Fu Mulhouse de Maitre Pham Chuong. Si toutefois le pratiquant ne souhaite pas y adhérer , il devra fournir la preuve d’une souscription d’assurance couvrant ces dommages dans le cadre de l’activité.

La licence permet la participation aux différents cours, stages et formations, la présentation aux examens des grades, et la garantie minimum de couverture assurance.
Assurances : en application de la loi sur le sport, les adhérents sont informés de l’existence d’un contrat appelé Raqvam Collectivités MAIF ayant pour objet de proposer des garanties complémentaires en cas de dommage corporel suite à un accident de sport en sus du régime de prévoyance de base conféré par l’acquisition de la licence.
Le club ASSOCIATION Ecole de Kung Fu Mulhouse de Maitre Pham Chuong a souscrit un contrat d’assurance des collectivités auprès de la MAIF.
Déclaration d’accident : l’adhérent victime d’un accident lors des entraînements ou des compétitions prendra contact avec le Président de ASSOCIATION Ecole de Kung Fu Mulhouse de Maitre Pham Chuong afin de faire la déclaration à la Maif sous 5 jours. Au service des urgences de l’hôpital ou lors de la première consultation il faudra obtenir un certificat médical pour la déclaration d’accident. Le descriptif du contrat d’assurance est accessible auprès du secrétaire mais aussi du site de la MAIF. http://www.maif.fr/associations/nos-solutions/raqvam-collectivites.html
Décharge sportive l’adhérent conscient de l’activité encourue et des risques de la pratique d’un art martial, certifie ne pas entamer en cas d’accident corporelle aucunes poursuites
judiciaires en vers l’Ecole de Kung Fu de Maitre PHAM CHUONG.

Article 5 : responsabilités

Les parents et tuteurs d’enfants mineurs sont responsables de leurs enfants en dehors des heures de cours. La ponctualité de chacun étant de rigueur, personne n’est à l’abri d’un retard. Il est indispensable que les parents ne laissent pas sans surveillance leurs enfants devant le club, ils doivent s’assurer de la présence de l’éducateur sportif. Pour récupérer les enfants en fin de séance dans les meilleures conditions de sécurité, c’est à eux d’obtenir de leurs enfants de patienter à l’intérieur du dojo jusqu’à leur arrivée.
Dégâts matériels : les pratiquants, les accompagnateurs, les visiteurs sont responsables financièrement des dégâts matériels occasionnés.
Le club décline toute responsabilité en cas de perte ou de vol dans l’enceinte sportive, lors des déplacements, des compétitions…
Cependant si un vol est constaté, les Responsables de l’association ou les salariés peuvent inviter les adhérents présents à l’association Ecole de Kung Fu Mulhouse de Maitre Pham Chuong de vider le contenu de leurs poches et de leurs sacs, à l’exclusion de toute fouille corporelle. En cas de refus des adhérents de s’y soumettre, les responsables se réservent le droit d’alerter les services de polices compétents.
Quand ils sont récupérés par l’éducateur sportif présent, les objets oubliés sont déposés à l’acceuil de l’Espace 110 ou peuvent être restituer à au cours suivant.

Article 6 : comportement

Chacun est tenu à un comportement respectueux de la quiétude des autres.
Les accompagnateurs ou les visiteurs doivent observer le silence et s’abstenir de tout commentaire ou geste pouvant perturber la séance. A tout moment l’éducateur sportif ou un responsable de l’association pourra leur demander de sortir des locaux.
En aucun cas, il ne peut y avoir d’échanges verbaux entre les pratiquants se trouvant sur le tapis et les autres personnes. Si un adhérent en cours de séance à besoin de parler à une personne ne se trouvant pas sur le tapis, il doit demander à sortir, après avoir saluer il peut brièvement parler à voix basse avec son interlocuteur. Pour revenir dans la séance, Il doit attendre l’invitation de l’entraîneur.
Il est entendu que ces interruptions ne peuvent pas se répéter, et qu’elles n’ont pas lieu d’être dans le cadre d’un coaching particulier.
A l’entraînement et aux compétitions les adhérents sont sous l’autorité de l’éducateur sportif, ils doivent se conformer à ses instructions. Ils feront preuve de correction dans leurs comportements vis-à-vis de tout adhérent, officiel, visiteur ou accompagnateur.
Le fait d’adhérer ou de faire adhérer son enfant signifie reconnaître les compétences de la personne en charge de la séance. Personne ne peut donc se substituer à son autorité ou à l’éducation sportive qu’il propose. Si toutefois l’adhérent ou le parent juge que l’intégrité physique ou morale est en danger il en fera part, en particulier, à l’éducateur concerné, puis au responsable pédagogique voire le Président si les circonstances l’exigent.
Retard aux entraînements En cas de retard, il faut attendre à côté du tapis jusqu’à ce que le professeur fasse un signe d’invitation. Le temps d’attente est laissé à la discrétion de l’entraîneur.
Absence aux entraînements : La courtoisie impose à chacun de prévenir de son absence. Les absences répétées affectent la progression mais aussi la vie de groupe. Il sera tenu compte de ces aspects lors des évaluations des grades.

Article 7 : hygiène et sécurité

Il est interdit
de fumer dans l’ensemble des locaux.
d’introduire de l’alcool, de la drogue ou des produits dopants
de manger en dehors des temps ou des lieux prévus à cet effet
d’emporter des objets appartenant à l’association ou à ses membres
de se livrer à des activités à caractères commerciales, à but lucratif, religieux ou politique
de tenir des propos grossiers ou injurieux
d’apposer des inscriptions sur les murs, les sols, les plafonds, les portes ainsi que sur tout le matériel de l’association
de donner ou de recevoir des communications téléphoniques pendant les entraînements sauf autorisation ou cas de force majeure
de mâcher du chewing-gum pendant la séance
Vestiaires et douches : chacun veillera à la propreté des sanitaires. Les adhérents sont invités à se changer dans leur vestiaire respectif. Afin de préserver l’intimité de chacun, les portes doivent être fermées et personne ne peut être nu dans les vestiaires.
Les douches étant communes, chacun est libre de la prendre nu ou non. Cependant les douches sont accessibles par groupe d’entraînement, aussi un mineur ne peut être en présence de majeur(s) sous les douches collectives.
L’accès aux toilettes ne doit en aucun cas se faire pieds nus.
Le port de chaussures (tongs par exemple) dédiées à l’intérieur du dojo est obligatoire
Les sportifs doivent venir en cours en ayant une hygiène corporelle convenable : corps propre, ongles (pieds et mains) coupés courts, cheveux longs attachés sans éléments pouvant blesser les partenaires, kimono propre sans être froissé

Article 8 : tenues pendant les entraînements.

Condition physique : tenue décente adaptée à l’activité
Pour toutes ces activités et lors des entrainements : Aucun bijou n’est autorisé (par exemple, la liste n’étant pas exhaustive : montre, bagues, boucles d’oreille, chaînes, bracelet, piercing…).

Article 9 : grades examen et évaluation

Les passages de grades à partir du 1er dan :Toute inscription aux passages de grades est soumise à l’approbation de l’entraîneur en charge des grades.
Il est entendu que toute absence est à signaler au plus tôt.Évaluation des grades de la ceinture blanches à la ceinture noir. Les dates sont fixées en fonction des apprentissages des groupes de niveau. Il y a au moins une évaluation par an menée par l’entraîneur en charge des grades et /ou d’autres évaluateurs invités. Il est possible de fixer d’autres dates pour les personnes ayant prévenu de leur absence.

Article 10 : communication

ASSOCIATION Ecole de Kung Fu Mulhouse de Maitre Pham Chuong communique avec l’ensemble des adhérents
les éducateurs sportifs
les tableaux d’affichages du club
les feuilles remises en main propre
le site Internet : http://pyzvlty.cluster028.hosting.ovh.net association Ecole de Kung Fu Mulhouse de Maitre Pham Chuong
le courrier électronique : info@kungfumulhouse.com
l’assemblée générale à laquelle tous les adhérents doivent assiste
ASSOCIATION Ecole de Kung Fu Mulhouse de Maitre Pham Chuong invite ou répond à la presse, elle communique aussi avec ses partenaires institutionnels et privés.
Toute fiche d’inscription validée vaut acceptation du droit à l’image sauf notification expresse de l’adhérent ou de son responsable légal .

Article 11 : non-respect du règlement intérieur

Les membres du bureau et les éducateurs sportifs de l’association ont tout pouvoir pour faire appliquer le présent règlement.
Toute contravention au présent règlement intérieur entraîne la possibilité pour l’association de décider d’un avertissement ou de l’interruption temporaire ou définitive de ses prestations, après avoir entendu les intéressés. L’association se réserve le droit d’engager une procédure disciplinaire à leurs encontre.
En cas d’interruption temporaire, celle-ci n’entraîne en aucun cas le remboursement, de l’adhésion, de la licence et des trimestres entamés.
ASSOCIATION Ecole de Kung Fu Mulhouse de Maitre Pham Chuong se réserve le droit de refuser l’adhésion ou la délivrance de licence à toute personne qui aurait précédemment contrevenu au présent règlement intérieur, ou a toute personne n’entrant pas dans le cadre de son enseignement.
Toute fiche d’inscription complétée, signée et suivie de toute cotisation réglée vaut acceptation du règlement intérieur.

Le Wing Chun

23 septembre 2009 | Commentaires fermés sur Le Wing Chun

Le Wing Chun est un art martial chinois traditionnel, originaire du Sud de la Chine, dédié au combat rapproché, incluant des techniques à mains nues et le maniement d’armes.

Très développé à Hong-Kong et Taïwan, le Wing Chun a bénéficié au XXe siècle d’une rapide expansion en Europe et aux USA, en raison notamment de l’efficacité au combat qu’il permet rapidement d’acquérir, de méthodes modernes d’enseignement, et de la notoriété de l’acteur Bruce Lee.

En Chine, cet art martial est généralement désigné par 咏春拳 (écriture simplifiée) ou 詠春拳 (écriture traditionnelle). S’il s’écrit de manière identique, il n’est pas prononcé et transcrit de la même manière selon les régions : Yǒngchūn quan en pinyin mandarin, Wing-Chun Kuen en Wade cantonais. Il est formé de 2 termes : 拳(quan/kuen) qui signifie « poing, style de boxe » et du terme 詠春 (Wing-chun en cantonais) ; le nom complet est ainsi traduit par « boxe du Wing-Chun ».

Dans sa désignation courte, l’art martial est désigné simplement par ces deux sinogrammes :

* le sinogramme 詠 yǒng/wing : « chanter, entonner » ou dans le registre poétique « exprimer, raconter »
* le sinogramme 春 chūn/chun : « printemps », « désir sexuel » ou « vitalité »

Cet art martial est parfois désigné par 永春, caractères différents de 詠春, mais prononcés et transcrits de manière identique : Ils sont traduits littéralement par « printemps éternel », le caractère 永 signifiant « éternel, sans fin ». Ces caractères désignent aussi la région du Yongchun à côté de la ville de Quanzhou (Fujian). Si l’usage de 詠春 semble aujourd’hui privilégié pour les styles Wing Chun, 永春 apparaît toujours dans le nom d’autres arts martiaux du Sud de la Chine (avec 永春 souvent transcrits Weng Chun) ; par exemple le Jee Shim Weng Chun et le Wing Chun Bak Hok Kuen (永春白鶴拳).[1]

En Occident, le nom de cet art martial a été transcrit de manière variable en raison de l’utilisation de méthodes de romanisation des langues chinoises différentes ou personnelles, et des différences de prononciation selon les régions chinoises. Le dialecte cantonais a notamment été privilégié. De plus, certains maitres du Wing Chun créèrent volontairement leur propre terme, afin de dissocier leur enseignement personnel des enseignements traditionnels. Par exemple, le terme Ving Tsun de Yip Man ou la marque commerciale WingTsun de Leung Ting.

Au final, cet art martial est prononcé de manière identique en Occident, mais s’écrit avec de nombreuses orthographes différentes : Wing Chun, Ving Tsun, Wing Tsun, Wing Tsung, Yong Chun, Weng Chun, Wyng Tjun, Ving Tjun, Wing Tzun, Wing Tschun, etc… bien que l’écriture Wing Chun soit aujourd’hui la plus commune pour désigner globalement cet art martial.

Le Wing Chun aurait été créé dans la province du Fujian en Chine il y a plus de trois siècles. L’histoire du Wing Chun était initialement transmise oralement de maître à élèves, plutôt que transcrite dans des documents. Il s’avère donc difficile de confirmer ou clarifier les différentes affirmations sur sa création. Certains auteurs ont cherché à appliquer les méthodes philologiques de la critique radicale aux récits oraux du Wing Chun et d’autres arts martiaux chinois. D’autres ont tenté de discerner l’origine véritable du Wing Chun par l’analyse de ses techniques. Les premières mentions de cet art martial dans des documents non contestés apparaissent seulement au XIXe siècle, à l’époque du maitre Leung Jan, rendant son histoire ultérieure et les divergences des différentes branches plus propices à la vérification documentaire.

La légende commune décrit une jeune femme Yim Wing Chun, au XVIIe siècle, à l’époque de la destruction par le gouvernement Qing d’un temple légendaire du Sud associé à Shaolin. Après que Wing Chun ait refusé la proposition de mariage d’un seigneur local, celui-ci aurait déclaré n’accepter cette décision que si Wing Chun pouvait le vaincre dans un duel martial. Elle demanda alors à une nonne bouddhiste Ng Mui, légendaire survivante Shaolin, de lui enseigner l’art du combat; ce style sans nom permis à Yim Wing Chun de vaincre son opposant. Elle épousa par la suite un certain Leung Bok Chau et lui enseigna cet art martial, qu’il nomma par la suite Wing Chun’. Les recherches contemporaines tendent à confirmer que cette légende de Yim Wing Chun n’a aucun caractère historique.

Au XXe siècle, la transmission du Wing Chun a souffert de la Révolution culturelle. Devant la montée en puissance des Gardes Rouges, de nombreux maîtres quittèrent le pays et se réfugièrent au sud de la Chine continentale, c’est-à-dire à Hong Kong (alors colonie britannique), Formose (Taïwan) et au Viêt Nam. De ce fait, dans les années 50, seule l’école du maître Yip Man, une école à Foshan (Wing Chun Fat San) et une école taïwanaise existaient encore.

Dans les années soixante, Yip Man fut le premier à enseigner son style à un large public. Parmi ses élèves les plus connus de l’époque : Bruce Lee et William Cheung. Notons encore Wong Shun Leung (le véritable instructeur de Bruce Lee), Pan Nam et Leung Ting, mais aussi Lo Man Kam qui contribuèrent notablement au développement mondial du Wing Chun, depuis la mort de Yip Man en 1972. Aujourd’hui, le Wing Chun est ainsi un des arts martiaux chinois les plus pratiqués au monde.

Les branches du Wing Chun désignent des traditions et interprétations différentes du Wing Chun, et les relations entre maitres et élèves qui perpétuent ces traditions. Ces pratiquants se réclament tous d’un art martial nommé Wing Chun ; s’il existe des différences dans la pratique et les techniques, entre les différentes branches et écoles, il demeure toujours un air de famille, c’est à dire une base identique de principes et techniques.

Il n’existe aucune organisation internationale contrôlant ou certifiant les lignées des différentes traditions, ou le contenu de l’enseignement dispensé. Les branches ci-dessous sont définies selon des publications détaillant les arbres des lignées (de maitre à maitre), sans classement particulier.

* Branche Yip Man : Provenant principalement de Hong-Kong, c’est la branche s’étant le plus largement diffusé en Occident.
* Branche Yuen Kai-San : Provenant de la ville de Guangzhou, fondé par Yuen Kai-San et dirigé par Sun Nung.
* Branche Gulao (Koo Lo) : Provenant du village natif de Leung Jan, avec un style simple orienté vers le combat libre.
* Branche Pan Nam : Provenant de Foshan, fondé par Pan Nam, diffusé aux USA à partir des années 1990
* Branche Nanyang : Regroupe les branches de l’Asie du Sud (Thaïlande, Malaisie, Singapour…)
* Branche Pao Fa Lien
* Branche Hung Suen
* Branche Jee Shim

Techniques [modifier]

Ses techniques de mains sont particulièrement efficaces, conçues pour le combat rapproché jusqu’au corps à corps sans pour autant le contact des troncs entre eux. Il s’agit du 黐手 Chi sao. Les bras restent souples au possible en liaison avec une pression constante vers l’adversaire, quoi qu’il tente, ce qui permet de dévier et contrôler facilement les coups afin de protéger son centre (le méridien 會陰 Ren Mai précisément), et de placer ses propres frappes à la moindre ouverture de garde de l’adversaire sur tous ses méridiens.

* Les réactions sont nombreuses :
o Tan sao : réaction sur le bras à une impulsion ne croisant pas la ligne centrale
o Bong sao : réaction sur le bras à une impulsion croisant la ligne centrale
o Kao sao : réaction sous le bras à une impulsion ne croisant pas la ligne centrale
o Jam sao : réaction sous le bras à une impulsion croisant la ligne centrale

Les coups, donnés à faible distance, n’ont pas besoin d’être accélérés par la pratique interne du Qi Gong. Cette pratique interne consiste à donner une forte secousse (Fa Jing) d’une amplitude réduite après avoir touché la cible à faible vitesse. C’est tout le corps qui produit cette onde de choc (le bras est le clou, le corps est le marteau), utilisant à la fois le poids du corps, la détente globale du corps utilisé comme un fouet et l’addition des forces de toutes les articulations. Ces qualités sont travaillées dans toutes les formes, progressivement, jusqu’à en venir à réaliser le fondement du Qi Gong et de sa circulation dans les méridiens. Interne veut dire se maitriser soi-même et non pas maitriser son adversaire en premier.

Ce wushu comporte 8 techniques de jambes[réf. nécessaire] et de nombreuses variantes (développées dans les exercices au Mannequin de bois, 木人樁, mu ren zhuang en mandarin pinyin). Toutes les parties du corps sont à percuter en double frappe, à commencer vers « les deux têtes », c’est à dire les yeux et les parties génitales.

Des techniques similaires existent pour les jambes que l’on désigne par les « jambes collantes », qui permettent d’éviter les tentatives de balayages et de projections adverses, elles permettent également de contrôler l’adversaire par une pression sur ses pieds et genoux. Remarquons la garde de face, jambes fléchies vers l’intérieur : c’était la tenue d’une brebis entre ses jambes pour la tondre sans qu’elle puisse s’échapper. La garde moderne occidentale en fente avant est par exemple une erreur qui dénature la tradition et la transmission. Au passage sur les jonques fleuries des canaux, le combat dans une barque oblige à un équilibre plus fort et des frappes uniquement de corps à corps, ce que le wing chun n’était pas et ne reste pas dans la tradition chinoise, plus interne dans l’enracinement de la garde, plus souple, plus liant. Le qi gong 氣功 du Shaolin traditionnel est perdu dans les écoles modernes occidentales.

* Les deux réactions de base de jambes sont:
o Tan gerk : réaction à une impulsion venant de l’extérieur
o Bong gerk : réaction à une impulsion venant de l’intérieur
o Yap gerk : réaction a une impulsion venant de l’extérieur

Les armes et équipements [modifier]
Mannequin du Wing Chun

Art martial du peuple Hakka des jonques fleuries, le Wing Chun utilise les armes qu’on peut trouver sur ces bateaux en compagnie de dames galantes : la perche à la fleur de prunier pour faire avancer ces jonques et la paire de couteaux papillons. C’est en fait une paire de sabres d’appontage pour qu’une femme, n’ayant pas la même force qu’un homme, puisse dénouer sans force les nœuds marins ou trancher une corde d’appontage en cas d’urgence. Ces outils deviendront ainsi, dans le danger de ce commerce, des armes redoutables.

Les pratiquants s’entraînent aussi sur un mannequin de bois. Cet « homme de bois » a la hauteur d’une personne ; il est constitué d’un tronc d’une vingtaine de centimètres de diamètre, sur lequel on a ajouté trois bras et une jambe en fente avant fixe.

En plus d’équipements similaires à d’autres arts martiaux (sacs de frappe pour travailler vitesse, puissance ou endurcissement des membres), on peut aussi trouver (selon les branches d’enseignement) une installation composée de cinq ou sept gros pieux (diamètre d’un pied), plantés verticalement, sur lesquels le pratiquant s’exerce en équilibre. Dans la branche Leung Ting, le pratiquant s’exerce aux coups de pieds et aux déplacements (« fleur du prunier ») en circulant entre trois pieux (un mètre de hauteur).
Les formes [modifier]

Les formes ou taolus (套路, tàolù) sont des exercices solitaires et méditatifs visant à développer la vigilance, l’équilibre, la relaxation et la sensibilité. L’exécution des formes entraîne également le pratiquant aux mouvements techniques fondamentaux et à la génération correcte de force.

L’ensemble des techniques du Wing Chun dérive des formes. Selon les lignées, les objectifs et les gestes de chaque forme peuvent être différents, et impliquer ainsi de nombreuses différences dans les techniques. De même, il existe des différences selon les lignées quant à la progression des pratiquants dans l’apprentissage des formes.

Dans la majorité des branches du Wing Chun, les formes sont au nombre de six : trois formes à main nue, une forme du mannequin de bois, et deux formes avec des armes.
Formes à main nue [modifier]

* Siu nim tao (小念頭, xiǎoniàntóu, « petite idée ») ou Siu lim tao (小練頭, xiǎoliàntóu, « petite pratique ») :

C’est la première et la plus importante forme en Wing Chun, qui enseigne les règles d’équilibre et de structure corporelle. Cette forme est généralement considérée comme une forme de Qi Gong complète.
Pour certaines branches (Yip Man), cette forme est Siu nim tao, « petite idée » du système, forme fondamentale sur laquelle le pratiquant revient sans cesse. Pour d’autres branches (Pan Nam), la forme est Siu lim tao, travail initial d’une simple « petite pratique » avec la plupart des techniques de base, qui permettra plus tard au pratiquant de se faire sa « petite idée » du système.

* Chum Kiu[2] : « chercher le pont », « le pont coulant » ou encore « faire le pont ».

Cette seconde forme se concentre sur les techniques de déplacements du corps total et les techniques d’entrée pour « combler le fossé » entre le pratiquant et son adversaire, ainsi que perturber sa structure et son équilibre. Cette forme permet d’apprendre les techniques fondamentales de défense.
Les attaques de courte distance avec les coudes et les genoux sont aussi travaillées a ce stade.

* Biu Gee[3] : « les doigts jaillissants ».

La troisième forme Biu Gee est faite de techniques ultra courtes et ultra longues, coups de pieds bas et balayages et techniques dites d’urgence, pour contre-attaquer quand la structure et la ligne centrale ont été mises à mal ou que le pratiquant est gravement blessé. Le pratiquant va apprendre durant cette forme les techniques d’attaque.

Mannequin de bois [modifier]

* Le Muk Yan Jong du Wing Chun est un mannequin de bois de la taille d’un homme, muni de 3 bras et d’une jambe. Il est utilisé par le pratiquant pour améliorer les déplacements, la vitesse et la précision des techniques, endurcir les membres mais surtout pour développer les sensations et réflexes des bras et jambes.

Selon les lignées du Wing Chun, la forme (tao) executée sur le mannequin est composée de 196 mouvements, 116 mouvements, ou 108 mouvements.
Bâtons Longs [modifier]

* 六點半棍, Liu Dian Ban Guen en mandarin pinyin : le bâton de 6 pieds et demi qui était la perche pour faire avancer les jonques fleuries. Il serait une dérivation plus courte du 七點半棍 (Qi Lio Dian Ban Guen, en pinyin) originel.

* 七點半棍, Qi Lio Dian Ban Guen en mandarin pinyin : bâton de 7 pouces et demi, qui correspond au bâton des moines cultivant la terre du Shaolin Si, le monastère historique du Shaolin de la province chinoise du 河南, Henan en pinyin.

Couteaux papillon [modifier]

La paire de couteaux papillon (蝴蝶双刀[4]) : paire de couteaux d’appontage des bateliers de Hong Kong 香港 des célèbres jonques rouges des hakkas. Il s’agit historiquement d’une dérive de la paire de sabres courts chinois[5] utilisée principalement en campagne avant de venir dans la province du Fujian 福建, côtière, puis dans l’ile de Hong Kong 香港 et celle de Taïwan 中華民國 ex Formose, pour contrer le redoutable fléau à trois branches 三截棍 (san jen qen en pinyin)du monastère du Shaolin 少林寺 qu’un seul sabre 刀 (dao) ne peut combattre avec succès. La paire de sabres courts 短双刀 (san duan dao) permettait une articulation de rotation en milieu de frappe, tout autant qu’elle permettait qu’un sabre court protège le devant et l’autre le dos. Il serait faux de penser « deux » couteaux, auquel cas on écrirait 二 (er). 双 signale qu’ils sont ensemble, c’est initialement qu’ils sont liés. On ne peut pas dire « un » couteau papillon parce que dans ce style la préférence est allée à refuser une seule lame pour une paire, toujours dans l’idée d’arriver à équilibrer avec le fléau agricole à trois branches des moines du Shaolin. C’est la même idée fondamentale dans le terrible bâton paysan des moines (七點半棍, Qi Lio Dian Ban Guen) qui est changé pour la perche de la barque qui sert à la faire avancer : 六點半棍, Liu Dian Ban Guen, est plus courte d’un pouce.

D’origine le wing chun 詠春拳 était un style purement interne s’allongeant et souple. La nuance entre un style long et qui s’allonge est subtile et ne se comprend que par la pratique du Qi gong traditionnel du monastère bouddhiste du Shaolin[6]. Peu à peu en émigrant au sud de la Chine, il devient un style court, médiateur entre style Interne et Externe, tant dans ses deux armes que dans ses frappes. Lors du passage de ce wushu sur les canaux des jonques fleuries, la paire de sabres a été assimilée à une paire de couteaux[7] déjà existante : ce fameux couteau papillon chinois avec son ergot pour dénouer en force le nœud d’appontage quand la femme doit agir seule sans l’aide d’un homme. En cas de fuite immédiate en jonque, la largeur du couteau papillon permet de trancher la corde sans attendre de défaire le nœud. D’origine, la paire était et reste de sabres courts[8] mais la pratique de ces lames est quasiment la même.

Chi-sao

Chi-sao (黐手, pinyin: chīshǒu, cantonais: chi1sau2) ou « mains collées » désigne un principe fondamental du Wing Chun, et un ensemble de techniques. Le but du Chi-sao est de développer des réflexes sensitifs pour réagir à la pression exercée par l’adversaire, afin de « coller » celui-ci et se créer une ouverture pour frapper. Dans la forme du Wing Chun enseignée en occident, Chi-sao est généralement une pratique d’entrainement, considérée comme un jeu de réflexes. Pour d’autres branches du Wing Chun, chi-sao est une forme composée d’enchainements précis.

Le Chi-sao se pratique entre deux partenaires qui maintiennent le contact de leurs avant-bras en exécutant diverses techniques, s’entraînant mutuellement à percevoir chez l’adversaire les changements de pressions, d’intention, et les angles possibles d’attaque. Ce développement de la sensibilité aide le pratiquant à attaquer et contrer plus rapidement et précisément, avec les techniques les plus adaptées. Chi-sao ne doit néanmoins pas être confondu avec une pratique d’assauts (sparring), bien que ses principes puissent s’appliquer dans les combats.

Dans certaines lignées (Yip Man, Jiu Wan), les pratiquants débutants découvrent Chi-sao avec des enchaînements pour un seul bras, dénommés Dan Chi Sao (单黐手).

Chi-sao se réfère aussi à Luk Sao (双黐手, pinyin:shuāng chī shǒ), un exercice où deux partenaires enchaînent des défenses et attaques avec les mains. Les partenaires poussent et « tournent » leurs avant-bras contre ceux de l’adversaire, afin de ressentir la force des attaques, tester la résistance, et trouver de possibles ouvertures. Cet exercice est enseigné différemment selon les branches du Wing Chun.

Le Chi-gerk (黐脚, pinyin: chījiǎo) ou « pieds collants » est une technique d’entrainement équivalente à Chi-sao pour le travail des pieds.
En Europe [modifier]

Le Wing Chun est enseigné dans tous les pays européens. Les diverses branches sont aujourd’hui représentées, mais une majorité des écoles se réclament de la lignée Yip Man ; en raison en parti d’une forte implantation en Allemagne dès les années 1990 des écoles de Leung Ting, qui s’étendirent ensuite aux pays limitrophes.[9]

Le succès et la promotion du Wing Chun en Europe est surtout lié à la notoriété de l’acteur Bruce Lee, également pratiquant de Wing Chun.[10] En réalité, Yip Man ne fut pas directement son maître ; il le confia à l’un de ses élèves avancés, Wong Shun Leung, à la pratique très orientée combat, pour lui enseigner partiellement le Wing Chun. Quelques années plus tard, Bruce Lee devenu une star du cinéma riche et célèbre, chercha à renouer avec l’enseignement de Yip Man ; mais celui-ci refusa.[11] De cette impossibilité de continuer l’étude du Wing Chun, Lee créa dès son retour aux Etats Unis d’Amérique, son propre style[12] : le Jeet Kune Do. La mort de l’acteur en 1973 lança la mode « kung-fu » en occident, et l’espoir de pratiquer son style contribua au succès des écoles de Wing Chun.

Depuis une dizaine d’années, l’intérêt croissant pour la culture et les arts martiaux chinois[13], font progresser le nombre de pratiquants. L’ouverture sur la Chine offre également aux pratiquants occidentaux la possible d’échanges avec des branches méconnues du Wing Chun.

cf source wikipédia

Les Consignes du club

22 septembre 2009 | Commentaires fermés sur Les Consignes du club

Bonjour,

Voici les consignes utiles du club, durant le cours:

– Le Port du kimono et de la ceinture sont obligatoire, ou cas échéant sur-vêtement de sport,jogging et un t-shirt
– IL est OBLIGATOIRE de porte des tongues ou claquettes aux pieds lorsque vous passez des vestiaires à la salle d’entrainement et de venir propre à l’entrainement.
– Pensez en début d’année à votre certifcat médical, ainsi qu’à régler vos cotisations.
– Il est strictement interdit de venir en basket sur le tatami
– Veillez à vous couper les ongles et de ne pas portez de bagues, chaines, ou boucles d’oreilles durant l’entrainement.

Le comité

Galette

4 septembre 2009 | Commentaires fermés sur Galette

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