Ecole de Kung Fu de Maître Pham Chuong

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Le Wing Chun

23 septembre 2009 | Commentaires fermés sur Le Wing Chun | kungfumulhouse

Le Wing Chun est un art martial chinois traditionnel, originaire du Sud de la Chine, dédié au combat rapproché, incluant des techniques à mains nues et le maniement d’armes.

Très développé à Hong-Kong et Taïwan, le Wing Chun a bénéficié au XXe siècle d’une rapide expansion en Europe et aux USA, en raison notamment de l’efficacité au combat qu’il permet rapidement d’acquérir, de méthodes modernes d’enseignement, et de la notoriété de l’acteur Bruce Lee.

En Chine, cet art martial est généralement désigné par 咏春拳 (écriture simplifiée) ou 詠春拳 (écriture traditionnelle). S’il s’écrit de manière identique, il n’est pas prononcé et transcrit de la même manière selon les régions : Yǒngchūn quan en pinyin mandarin, Wing-Chun Kuen en Wade cantonais. Il est formé de 2 termes : 拳(quan/kuen) qui signifie « poing, style de boxe » et du terme 詠春 (Wing-chun en cantonais) ; le nom complet est ainsi traduit par « boxe du Wing-Chun ».

Dans sa désignation courte, l’art martial est désigné simplement par ces deux sinogrammes :

* le sinogramme 詠 yǒng/wing : « chanter, entonner » ou dans le registre poétique « exprimer, raconter »
* le sinogramme 春 chūn/chun : « printemps », « désir sexuel » ou « vitalité »

Cet art martial est parfois désigné par 永春, caractères différents de 詠春, mais prononcés et transcrits de manière identique : Ils sont traduits littéralement par « printemps éternel », le caractère 永 signifiant « éternel, sans fin ». Ces caractères désignent aussi la région du Yongchun à côté de la ville de Quanzhou (Fujian). Si l’usage de 詠春 semble aujourd’hui privilégié pour les styles Wing Chun, 永春 apparaît toujours dans le nom d’autres arts martiaux du Sud de la Chine (avec 永春 souvent transcrits Weng Chun) ; par exemple le Jee Shim Weng Chun et le Wing Chun Bak Hok Kuen (永春白鶴拳).[1]

En Occident, le nom de cet art martial a été transcrit de manière variable en raison de l’utilisation de méthodes de romanisation des langues chinoises différentes ou personnelles, et des différences de prononciation selon les régions chinoises. Le dialecte cantonais a notamment été privilégié. De plus, certains maitres du Wing Chun créèrent volontairement leur propre terme, afin de dissocier leur enseignement personnel des enseignements traditionnels. Par exemple, le terme Ving Tsun de Yip Man ou la marque commerciale WingTsun de Leung Ting.

Au final, cet art martial est prononcé de manière identique en Occident, mais s’écrit avec de nombreuses orthographes différentes : Wing Chun, Ving Tsun, Wing Tsun, Wing Tsung, Yong Chun, Weng Chun, Wyng Tjun, Ving Tjun, Wing Tzun, Wing Tschun, etc… bien que l’écriture Wing Chun soit aujourd’hui la plus commune pour désigner globalement cet art martial.

Le Wing Chun aurait été créé dans la province du Fujian en Chine il y a plus de trois siècles. L’histoire du Wing Chun était initialement transmise oralement de maître à élèves, plutôt que transcrite dans des documents. Il s’avère donc difficile de confirmer ou clarifier les différentes affirmations sur sa création. Certains auteurs ont cherché à appliquer les méthodes philologiques de la critique radicale aux récits oraux du Wing Chun et d’autres arts martiaux chinois. D’autres ont tenté de discerner l’origine véritable du Wing Chun par l’analyse de ses techniques. Les premières mentions de cet art martial dans des documents non contestés apparaissent seulement au XIXe siècle, à l’époque du maitre Leung Jan, rendant son histoire ultérieure et les divergences des différentes branches plus propices à la vérification documentaire.

La légende commune décrit une jeune femme Yim Wing Chun, au XVIIe siècle, à l’époque de la destruction par le gouvernement Qing d’un temple légendaire du Sud associé à Shaolin. Après que Wing Chun ait refusé la proposition de mariage d’un seigneur local, celui-ci aurait déclaré n’accepter cette décision que si Wing Chun pouvait le vaincre dans un duel martial. Elle demanda alors à une nonne bouddhiste Ng Mui, légendaire survivante Shaolin, de lui enseigner l’art du combat; ce style sans nom permis à Yim Wing Chun de vaincre son opposant. Elle épousa par la suite un certain Leung Bok Chau et lui enseigna cet art martial, qu’il nomma par la suite Wing Chun’. Les recherches contemporaines tendent à confirmer que cette légende de Yim Wing Chun n’a aucun caractère historique.

Au XXe siècle, la transmission du Wing Chun a souffert de la Révolution culturelle. Devant la montée en puissance des Gardes Rouges, de nombreux maîtres quittèrent le pays et se réfugièrent au sud de la Chine continentale, c’est-à-dire à Hong Kong (alors colonie britannique), Formose (Taïwan) et au Viêt Nam. De ce fait, dans les années 50, seule l’école du maître Yip Man, une école à Foshan (Wing Chun Fat San) et une école taïwanaise existaient encore.

Dans les années soixante, Yip Man fut le premier à enseigner son style à un large public. Parmi ses élèves les plus connus de l’époque : Bruce Lee et William Cheung. Notons encore Wong Shun Leung (le véritable instructeur de Bruce Lee), Pan Nam et Leung Ting, mais aussi Lo Man Kam qui contribuèrent notablement au développement mondial du Wing Chun, depuis la mort de Yip Man en 1972. Aujourd’hui, le Wing Chun est ainsi un des arts martiaux chinois les plus pratiqués au monde.

Les branches du Wing Chun désignent des traditions et interprétations différentes du Wing Chun, et les relations entre maitres et élèves qui perpétuent ces traditions. Ces pratiquants se réclament tous d’un art martial nommé Wing Chun ; s’il existe des différences dans la pratique et les techniques, entre les différentes branches et écoles, il demeure toujours un air de famille, c’est à dire une base identique de principes et techniques.

Il n’existe aucune organisation internationale contrôlant ou certifiant les lignées des différentes traditions, ou le contenu de l’enseignement dispensé. Les branches ci-dessous sont définies selon des publications détaillant les arbres des lignées (de maitre à maitre), sans classement particulier.

* Branche Yip Man : Provenant principalement de Hong-Kong, c’est la branche s’étant le plus largement diffusé en Occident.
* Branche Yuen Kai-San : Provenant de la ville de Guangzhou, fondé par Yuen Kai-San et dirigé par Sun Nung.
* Branche Gulao (Koo Lo) : Provenant du village natif de Leung Jan, avec un style simple orienté vers le combat libre.
* Branche Pan Nam : Provenant de Foshan, fondé par Pan Nam, diffusé aux USA à partir des années 1990
* Branche Nanyang : Regroupe les branches de l’Asie du Sud (Thaïlande, Malaisie, Singapour…)
* Branche Pao Fa Lien
* Branche Hung Suen
* Branche Jee Shim

Techniques [modifier]

Ses techniques de mains sont particulièrement efficaces, conçues pour le combat rapproché jusqu’au corps à corps sans pour autant le contact des troncs entre eux. Il s’agit du 黐手 Chi sao. Les bras restent souples au possible en liaison avec une pression constante vers l’adversaire, quoi qu’il tente, ce qui permet de dévier et contrôler facilement les coups afin de protéger son centre (le méridien 會陰 Ren Mai précisément), et de placer ses propres frappes à la moindre ouverture de garde de l’adversaire sur tous ses méridiens.

* Les réactions sont nombreuses :
o Tan sao : réaction sur le bras à une impulsion ne croisant pas la ligne centrale
o Bong sao : réaction sur le bras à une impulsion croisant la ligne centrale
o Kao sao : réaction sous le bras à une impulsion ne croisant pas la ligne centrale
o Jam sao : réaction sous le bras à une impulsion croisant la ligne centrale

Les coups, donnés à faible distance, n’ont pas besoin d’être accélérés par la pratique interne du Qi Gong. Cette pratique interne consiste à donner une forte secousse (Fa Jing) d’une amplitude réduite après avoir touché la cible à faible vitesse. C’est tout le corps qui produit cette onde de choc (le bras est le clou, le corps est le marteau), utilisant à la fois le poids du corps, la détente globale du corps utilisé comme un fouet et l’addition des forces de toutes les articulations. Ces qualités sont travaillées dans toutes les formes, progressivement, jusqu’à en venir à réaliser le fondement du Qi Gong et de sa circulation dans les méridiens. Interne veut dire se maitriser soi-même et non pas maitriser son adversaire en premier.

Ce wushu comporte 8 techniques de jambes[réf. nécessaire] et de nombreuses variantes (développées dans les exercices au Mannequin de bois, 木人樁, mu ren zhuang en mandarin pinyin). Toutes les parties du corps sont à percuter en double frappe, à commencer vers « les deux têtes », c’est à dire les yeux et les parties génitales.

Des techniques similaires existent pour les jambes que l’on désigne par les « jambes collantes », qui permettent d’éviter les tentatives de balayages et de projections adverses, elles permettent également de contrôler l’adversaire par une pression sur ses pieds et genoux. Remarquons la garde de face, jambes fléchies vers l’intérieur : c’était la tenue d’une brebis entre ses jambes pour la tondre sans qu’elle puisse s’échapper. La garde moderne occidentale en fente avant est par exemple une erreur qui dénature la tradition et la transmission. Au passage sur les jonques fleuries des canaux, le combat dans une barque oblige à un équilibre plus fort et des frappes uniquement de corps à corps, ce que le wing chun n’était pas et ne reste pas dans la tradition chinoise, plus interne dans l’enracinement de la garde, plus souple, plus liant. Le qi gong 氣功 du Shaolin traditionnel est perdu dans les écoles modernes occidentales.

* Les deux réactions de base de jambes sont:
o Tan gerk : réaction à une impulsion venant de l’extérieur
o Bong gerk : réaction à une impulsion venant de l’intérieur
o Yap gerk : réaction a une impulsion venant de l’extérieur

Les armes et équipements [modifier]
Mannequin du Wing Chun

Art martial du peuple Hakka des jonques fleuries, le Wing Chun utilise les armes qu’on peut trouver sur ces bateaux en compagnie de dames galantes : la perche à la fleur de prunier pour faire avancer ces jonques et la paire de couteaux papillons. C’est en fait une paire de sabres d’appontage pour qu’une femme, n’ayant pas la même force qu’un homme, puisse dénouer sans force les nœuds marins ou trancher une corde d’appontage en cas d’urgence. Ces outils deviendront ainsi, dans le danger de ce commerce, des armes redoutables.

Les pratiquants s’entraînent aussi sur un mannequin de bois. Cet « homme de bois » a la hauteur d’une personne ; il est constitué d’un tronc d’une vingtaine de centimètres de diamètre, sur lequel on a ajouté trois bras et une jambe en fente avant fixe.

En plus d’équipements similaires à d’autres arts martiaux (sacs de frappe pour travailler vitesse, puissance ou endurcissement des membres), on peut aussi trouver (selon les branches d’enseignement) une installation composée de cinq ou sept gros pieux (diamètre d’un pied), plantés verticalement, sur lesquels le pratiquant s’exerce en équilibre. Dans la branche Leung Ting, le pratiquant s’exerce aux coups de pieds et aux déplacements (« fleur du prunier ») en circulant entre trois pieux (un mètre de hauteur).
Les formes [modifier]

Les formes ou taolus (套路, tàolù) sont des exercices solitaires et méditatifs visant à développer la vigilance, l’équilibre, la relaxation et la sensibilité. L’exécution des formes entraîne également le pratiquant aux mouvements techniques fondamentaux et à la génération correcte de force.

L’ensemble des techniques du Wing Chun dérive des formes. Selon les lignées, les objectifs et les gestes de chaque forme peuvent être différents, et impliquer ainsi de nombreuses différences dans les techniques. De même, il existe des différences selon les lignées quant à la progression des pratiquants dans l’apprentissage des formes.

Dans la majorité des branches du Wing Chun, les formes sont au nombre de six : trois formes à main nue, une forme du mannequin de bois, et deux formes avec des armes.
Formes à main nue [modifier]

* Siu nim tao (小念頭, xiǎoniàntóu, « petite idée ») ou Siu lim tao (小練頭, xiǎoliàntóu, « petite pratique ») :

C’est la première et la plus importante forme en Wing Chun, qui enseigne les règles d’équilibre et de structure corporelle. Cette forme est généralement considérée comme une forme de Qi Gong complète.
Pour certaines branches (Yip Man), cette forme est Siu nim tao, « petite idée » du système, forme fondamentale sur laquelle le pratiquant revient sans cesse. Pour d’autres branches (Pan Nam), la forme est Siu lim tao, travail initial d’une simple « petite pratique » avec la plupart des techniques de base, qui permettra plus tard au pratiquant de se faire sa « petite idée » du système.

* Chum Kiu[2] : « chercher le pont », « le pont coulant » ou encore « faire le pont ».

Cette seconde forme se concentre sur les techniques de déplacements du corps total et les techniques d’entrée pour « combler le fossé » entre le pratiquant et son adversaire, ainsi que perturber sa structure et son équilibre. Cette forme permet d’apprendre les techniques fondamentales de défense.
Les attaques de courte distance avec les coudes et les genoux sont aussi travaillées a ce stade.

* Biu Gee[3] : « les doigts jaillissants ».

La troisième forme Biu Gee est faite de techniques ultra courtes et ultra longues, coups de pieds bas et balayages et techniques dites d’urgence, pour contre-attaquer quand la structure et la ligne centrale ont été mises à mal ou que le pratiquant est gravement blessé. Le pratiquant va apprendre durant cette forme les techniques d’attaque.

Mannequin de bois [modifier]

* Le Muk Yan Jong du Wing Chun est un mannequin de bois de la taille d’un homme, muni de 3 bras et d’une jambe. Il est utilisé par le pratiquant pour améliorer les déplacements, la vitesse et la précision des techniques, endurcir les membres mais surtout pour développer les sensations et réflexes des bras et jambes.

Selon les lignées du Wing Chun, la forme (tao) executée sur le mannequin est composée de 196 mouvements, 116 mouvements, ou 108 mouvements.
Bâtons Longs [modifier]

* 六點半棍, Liu Dian Ban Guen en mandarin pinyin : le bâton de 6 pieds et demi qui était la perche pour faire avancer les jonques fleuries. Il serait une dérivation plus courte du 七點半棍 (Qi Lio Dian Ban Guen, en pinyin) originel.

* 七點半棍, Qi Lio Dian Ban Guen en mandarin pinyin : bâton de 7 pouces et demi, qui correspond au bâton des moines cultivant la terre du Shaolin Si, le monastère historique du Shaolin de la province chinoise du 河南, Henan en pinyin.

Couteaux papillon [modifier]

La paire de couteaux papillon (蝴蝶双刀[4]) : paire de couteaux d’appontage des bateliers de Hong Kong 香港 des célèbres jonques rouges des hakkas. Il s’agit historiquement d’une dérive de la paire de sabres courts chinois[5] utilisée principalement en campagne avant de venir dans la province du Fujian 福建, côtière, puis dans l’ile de Hong Kong 香港 et celle de Taïwan 中華民國 ex Formose, pour contrer le redoutable fléau à trois branches 三截棍 (san jen qen en pinyin)du monastère du Shaolin 少林寺 qu’un seul sabre 刀 (dao) ne peut combattre avec succès. La paire de sabres courts 短双刀 (san duan dao) permettait une articulation de rotation en milieu de frappe, tout autant qu’elle permettait qu’un sabre court protège le devant et l’autre le dos. Il serait faux de penser « deux » couteaux, auquel cas on écrirait 二 (er). 双 signale qu’ils sont ensemble, c’est initialement qu’ils sont liés. On ne peut pas dire « un » couteau papillon parce que dans ce style la préférence est allée à refuser une seule lame pour une paire, toujours dans l’idée d’arriver à équilibrer avec le fléau agricole à trois branches des moines du Shaolin. C’est la même idée fondamentale dans le terrible bâton paysan des moines (七點半棍, Qi Lio Dian Ban Guen) qui est changé pour la perche de la barque qui sert à la faire avancer : 六點半棍, Liu Dian Ban Guen, est plus courte d’un pouce.

D’origine le wing chun 詠春拳 était un style purement interne s’allongeant et souple. La nuance entre un style long et qui s’allonge est subtile et ne se comprend que par la pratique du Qi gong traditionnel du monastère bouddhiste du Shaolin[6]. Peu à peu en émigrant au sud de la Chine, il devient un style court, médiateur entre style Interne et Externe, tant dans ses deux armes que dans ses frappes. Lors du passage de ce wushu sur les canaux des jonques fleuries, la paire de sabres a été assimilée à une paire de couteaux[7] déjà existante : ce fameux couteau papillon chinois avec son ergot pour dénouer en force le nœud d’appontage quand la femme doit agir seule sans l’aide d’un homme. En cas de fuite immédiate en jonque, la largeur du couteau papillon permet de trancher la corde sans attendre de défaire le nœud. D’origine, la paire était et reste de sabres courts[8] mais la pratique de ces lames est quasiment la même.

Chi-sao

Chi-sao (黐手, pinyin: chīshǒu, cantonais: chi1sau2) ou « mains collées » désigne un principe fondamental du Wing Chun, et un ensemble de techniques. Le but du Chi-sao est de développer des réflexes sensitifs pour réagir à la pression exercée par l’adversaire, afin de « coller » celui-ci et se créer une ouverture pour frapper. Dans la forme du Wing Chun enseignée en occident, Chi-sao est généralement une pratique d’entrainement, considérée comme un jeu de réflexes. Pour d’autres branches du Wing Chun, chi-sao est une forme composée d’enchainements précis.

Le Chi-sao se pratique entre deux partenaires qui maintiennent le contact de leurs avant-bras en exécutant diverses techniques, s’entraînant mutuellement à percevoir chez l’adversaire les changements de pressions, d’intention, et les angles possibles d’attaque. Ce développement de la sensibilité aide le pratiquant à attaquer et contrer plus rapidement et précisément, avec les techniques les plus adaptées. Chi-sao ne doit néanmoins pas être confondu avec une pratique d’assauts (sparring), bien que ses principes puissent s’appliquer dans les combats.

Dans certaines lignées (Yip Man, Jiu Wan), les pratiquants débutants découvrent Chi-sao avec des enchaînements pour un seul bras, dénommés Dan Chi Sao (单黐手).

Chi-sao se réfère aussi à Luk Sao (双黐手, pinyin:shuāng chī shǒ), un exercice où deux partenaires enchaînent des défenses et attaques avec les mains. Les partenaires poussent et « tournent » leurs avant-bras contre ceux de l’adversaire, afin de ressentir la force des attaques, tester la résistance, et trouver de possibles ouvertures. Cet exercice est enseigné différemment selon les branches du Wing Chun.

Le Chi-gerk (黐脚, pinyin: chījiǎo) ou « pieds collants » est une technique d’entrainement équivalente à Chi-sao pour le travail des pieds.
En Europe [modifier]

Le Wing Chun est enseigné dans tous les pays européens. Les diverses branches sont aujourd’hui représentées, mais une majorité des écoles se réclament de la lignée Yip Man ; en raison en parti d’une forte implantation en Allemagne dès les années 1990 des écoles de Leung Ting, qui s’étendirent ensuite aux pays limitrophes.[9]

Le succès et la promotion du Wing Chun en Europe est surtout lié à la notoriété de l’acteur Bruce Lee, également pratiquant de Wing Chun.[10] En réalité, Yip Man ne fut pas directement son maître ; il le confia à l’un de ses élèves avancés, Wong Shun Leung, à la pratique très orientée combat, pour lui enseigner partiellement le Wing Chun. Quelques années plus tard, Bruce Lee devenu une star du cinéma riche et célèbre, chercha à renouer avec l’enseignement de Yip Man ; mais celui-ci refusa.[11] De cette impossibilité de continuer l’étude du Wing Chun, Lee créa dès son retour aux Etats Unis d’Amérique, son propre style[12] : le Jeet Kune Do. La mort de l’acteur en 1973 lança la mode « kung-fu » en occident, et l’espoir de pratiquer son style contribua au succès des écoles de Wing Chun.

Depuis une dizaine d’années, l’intérêt croissant pour la culture et les arts martiaux chinois[13], font progresser le nombre de pratiquants. L’ouverture sur la Chine offre également aux pratiquants occidentaux la possible d’échanges avec des branches méconnues du Wing Chun.

cf source wikipédia

Qui sont les shaolins?

12 juillet 2009 | Commentaires fermés sur Qui sont les shaolins? | kungfumulhouse

Les temples Shaolin (少林寺; pinyin : Shàolín Sì, EFEO : Chao-lin Sseu) sont un ensemble de monastères bouddhistes chinois célèbres pour leur association du bouddhisme Chan avec les arts martiaux, le Shaolin quan. Ce sont les monastères bouddhistes les plus connus en Occident. Le nom « Shaolin » signifie « jeune (ou nouvelle) forêt ».

Le temple Shaolin originel est situé sur le mont Song (Songshan en chinois), une des cinq montagnes sacrées de Chine, dans la province de Henan à environ 600 km au sud de Pékin. Fondé vers 497 sous la dynastie Wei du nord, c’est l’un des plus anciens temples bouddhistes de Chine. On rapporte qu’il servit de domicile au moine indien Batuo lors des trente années qu’il passa à prêcher le bouddhisme nikaya en Chine.

Histoire [modifier]

La personne la plus connue associée à Shaolin est sans doute Bodhidharma ou Tamo (pinyin : Dámó), un moine indien qui voyageait en Chine au Ve siècle pour prêcher le bouddhisme Chan. D’après la tradition, on lui aurait d’abord refusé l’accès au temple Shaolin, et il n’aurait été admis qu’après avoir passé neuf années à méditer face à un mur. Ce serait ensuite sous sa direction que le temple aurait développé la base de ce qui sera ensuite appelé le bouddhisme Chan.

En découvrant l’état physique lamentable des moines qui passaient leur vie à étudier et méditer, il aurait décidé de leur apprendre des techniques respiratoires et 72 techniques de défense, base du kung fu, afin de parfaire leur condition physique pour supporter les longues heures de méditation et se défendre contre les brigands et les animaux de la forêt.

Il semble que la venue de Bodhidharma à Shaolin soit une légende née entre les Xe et XIe siècles. On n’en retrouve en effet aucune mention auparavant, pas plus que de trace de son nom sur les stèles anciennes conservées au monastère.

La réputation militaire du temple date du début de la dynastie Tang (618 – 907). D’après des documents, des moines combattants shaolin auraient sauvé la vie du futur empereur Taizong ( Li Shimin) et l’auraient assisté dans sa lutte contre les forces rebelles. Une fois devenu empereur, ce dernier montra sa reconnaissance en agrandissant le complexe monastique et en autorisant certains moines à poursuivre leur formation militaire. Le kung fu shaolin atteint son apogée sous la dynastie Ming (1368 – 1644), quand plusieurs centaines de moines shaolin reçurent un statut militaire et dirigèrent des campagnes contre des rebelles et des bandits japonais. À cette époque, ils avaient développé leur propre style d’arts martiaux, le Shaolin quan.

Le temple originel fut pillé, détruit et reconstruit plusieurs fois. Les Mandchous le détruisirent en 1647 et massacrèrent presque tous les moines. Il ne sera pas rebâti avant 1800. Un incendie allumé en 1928 par le seigneur de la guerre Shi Yousan détruisit beaucoup de précieux manuscrits de la bibliothèque du temple.

En 1972, lors de sa visite en Chine, le Président américain Richard Nixon en compagnie de son conseiller Robert W. Smith, insista pour visiter le monastère. Les officiels chinois qui n’avaient jamais entendu parler de ce Shaolin tentèrent de le dissuader, mais Richard Nixon resta inflexible. Pour atteindre le monastère oublié, il fallut dégager une route au bulldozer et dynamiter les lourdes portes qui refusaient de s’ouvrir. Le temple fut restauré dans les années 1970 par des fonds japonais du maître So Doshin, fondateur de la puissante école Shorinji Kempo. Ce n’est qu’en 1981 qu’il fut officiellement ré-ouvert. Les officiels chinois assistèrent alors à une démonstration de Kung Fu Shaolin exécuté par des artistes martiaux japonais. En quelques années, un style Shaolin sera reconstitué à partir d’illustrations, d’exercices de gymnastique, et de Kung Fu sportif (Sanda). C’est dans les années 1980 que le Kung Fu a commencé à connaître un succès planétaire grâce à des démonstrations spectaculaires et à des numéros bien rodés.

S’il reste encore des zones d’ombre dans l’histoire de Shaolin, les spécialistes et auteurs modernes s’accordent tous sur un point : c’est bien là que s’est développé un système de combat complexe et singulier qui restera pendant des siècles la référence de la plupart des écoles d’arts martiaux asiatiques. De nombreux temples Shaolin ont vu le jour à travers la Chine au cours des siècles, notamment un temple renommé (et mystérieux) dans la province de Fujian. De nos jours, en Chine ainsi que dans le reste du monde, des milliers de temples sans relation avec Shaolin prétendent enseigner son style.

Bien sûr, il ne faut pas confondre les moines Shaolin et les membres de troupes de spectacles. Le Shaolin est une philosophie, un art et une religion. Les vrais moines Shaolin sont ceux qui vivent dans les temples et ce de façon permanente. Ils ne sortent de leurs temples qu’une heure par mois pour méditer dans la nature. Les troupes sont fondées sur l’enseignement de disciples qui n’ont pas le statut de moine délivré officiellement par les grands maitres et classé par générations. C’est donc en réalité ceux-là que l’on peut appeler ” moines ” et non pas les ” comédiens “, disciples shaolin, qui pratiquent un art basé sur le kung-fu shaolin et transmis directement depuis plusieurs dizaines d’années. Ce qui signifie donc que les spectacles que l’on peut voir à la télévision et en scène ne sont que des reproductions du ” réel ” art chinois qu’est le Shaolin et qui est bien sûr incomparable avec ces représentations.

Même si Chan Wu (moine Shaolin) a fondé une école, l’art qui y est transmis n’est pas l’authentique Shaolin puisqu’il demeure un art martial et perd son sens de la spiritualité et son côté religieux. De plus, les ressortissants de ces écoles sont simplement des pratiquants de ce Kung-Fu tiré du Shaolin, et n’obtiennent en aucun cas le grade de moine délivré dans les temples (voir plus haut).

Il existe plusieurs troupes de disciples Shaolin, dont la plupart sont basées en Chine. Une des plus célèbre est la troupe de WUSHUKUNGFU qui, après la sortie de son DVD ” Les Maitres Shaolin “, est en tournée en Europe et prévoit une tournée sur les autres continents d’ici septembre 2007.

Les différents styles du Wu Shu

12 juillet 2009 | Commentaires fermés sur Les différents styles du Wu Shu | kungfumulhouse

Les différentes styles de boxe du kung-fu Wushu:

Elles se classent en « Boxes du Nord » et « Boxes du Sud ». Mais, pour mieux se perdre dans les innombrables styles chinois, une boxe portant le même nom au sud et au nord, est souvent pratiquée de façon totalement différente.

Il faut distinguer le nom générique du style et ses variantes (branches) :

Exemple : le Tang lang quan (style de la mante religieuse) qui se subdivise en Taiji Tang Lang, meihua tang lang, etc. soit environ 20 styles tous différents de tang lang quan.
Boxes externes : waijia

Quelques styles :

– Bai he quan : boxe de la grue blanche, boxe du sud (province du Fujian). Ce style se subdivise en cinq styles principaux : Feihe quan, Minghe quan, Zonghe quan, Shihe quan, Suhe quan.

– Baimei quan : boxe créée par le moine taoïste Baimei de la province du Sichuan et qui vivait sous la dynastie des Qing (1644 – 1911).

– Baji quan : boxe des huit extrêmes, appelée aussi Kaimenbaiji quan (boxe des huit directions d’ouverture des portes) ou encore Yueshanbaiji quan (boxe des huit directions du mont Yueshan) serait originaire du Comté de Cangxian province du Hebei. Cette boxe d’inspiration taoïste s’est transmise essentiellement au sein de la communauté musulmane des Hui. Des écrits relatent la trace d’un musulman « Wu Zhong » (1712-1802) enseignant de Baji quan dans le village MengCun du Comté de Cangxian / Hebeï.

– Cha quan : boxe de la famille Cha, créée par Cha Mier (1568 – 1644), style traditionnel du nord de la Chine pratiquée au sein de la communauté Hui (musulman chinois). Ce style se subdivise en trois branches distinctes : Yang, Zhang et Li. Une branche de synthèse à été créée récemment ainsi qu’une variante proche du Chang quan moderne.

– Chang quan : « long poing » – style traditionnel du nord de la Chine. Ne pas confondre avec des tao lu nommés chang quan du Shaolin, ni le style chang quan moderne créé en 1956 à l’initiative de l’Institut des Sports de Nanjing et qui mélange plusieurs styles traditionnels du nord de la Chine (Cha quan, Hong quan, Hua quan…).

– Choy Lee Fut ou Tsai Li fo : synthèse au XIXe siècle de trois styles du sud : Choy gar, Lee gar et Fut gar.

– Ditang quan : boxe des culbutes.

– Fan quan : boxe pivotante / système intégré à différents styles : cha quan, tang lang quan (fan che), Shaolin quan.

– Fanzi quan : boxe tournante, appelée aussi boxe d’attaque continue. Se subdivise en de nombreux autres styles. Style pratiqué surtout dans la communauté Hui.

– Gou quan : boxe du chien.

– He quan : boxe de la grue. Terme générique pour désigner de très nombreux styles en rapport avec cet oiseau : Yongchun baihe quan, Baihe quan, Xiaja quan, Lama quan, Shizihou quan…

– Hongjia quan : boxe de la famille Hong. Boxe du sud de la Chine et plus précisement pratiquée à Canton.

– Hou quan : boxe du singe. Se subdivise en plusieurs styles distincts au nord et au sud.

– Hung Gar : boxe de la famille Hung, style de synthèse entre Tigre et Grue. Elle est surtout pratiquée au sud de la Chine.

– Huo quan boxe du feu, se démarque par une activité constante du combattant.

– Huxing quan : boxe du tigre.

– Keijia quan : boxe de la famille des Keijia. Ce sont des communautés du nord de la Chine venues s’installer dans les provinces du sud. Elles pratiquent des styles qui leurs sont propres : Diaojiao jiao, Lijia jiao, Niujia jiao, Yujia jiao, Zhoujia jiao, Zhujia jiao.

– Liu He Men : Boxe des six coordinations. Ce style de Kung-fu est une boxe originaire du nord de la Chine. Cette boxe des six coordinations fut transmis au début du XXe siècle par les maître Zhao Xin Zhou et Wan Laisheng

– Liuhe quan : boxe des six unions, appelée aussi boxe des six combinaisons. Trois styles de boxe portent ce nom, tous originaires du nord de la Chine et surtout pratiquées dans la communauté Hui. Comme toutes les boxes du nord de la communauté Hui, elles se caractérisent par l’utilisation de la souplesse de la colonne vertébrale, les mouvements de rotation de la taille et la force en fouet au moment de l’impact.

Les trois boxes portant ce nom descendraient, selon la légende, du monastère de Shaolin de Songshan.

– Le « liuhe quan » de la province du Hebei a été transmis par Tian Chunkui au XIXe siècle. Il se compose de quatre enchaînements sans arme.
– Le « liuhe quan » distinct du premier (ci-dessus) date du XVIIe siècle et a été transmis par Cao Zhenpeng. Ce style est encore aujourd’hui pratiquée par la communauté Hui de Cangsian.
– Le « liuhe quan » de la province du Sichuan a été transmis par Yu Zhenlin au début du XIXe siècle.

– Liuhebafa quan : boxe des six combinaisons et des huit techniques. Style se réclamant du moine taoïste Chen Xiyi au début de la dynastie des Song (960 – 1127). L’examen des techniques, des combinaisons et des principes de ce style montrent qu’il est beaucoup plus récent et contemporain d’autres boxes ayant les mêmes affinités (Cha quan, Liuhe quan, Tongbei quan…). Ce style est aussi classé dans les styles Internes

– Long quan ou « Long Zhuang » : boxe du dragon de la province du Fujian. Ce style remonte à Peng Decheng de la fin de la dynastie des Qing.

– Long Ying Mo Kiu : « La forme du Dragon qui colle et franchit la distance ». Art martial traditionnel de la région du Guanggong. Construit au début du siècle par le moine bouddhiste Dayu. Se caractérise par un travail de la puissance et de la la vitesse et par une force explosive pour le pratiquant confirmé.

– Meihua quan : boxe de la fleur de Mei. Se subdivise en de nombreuses variantes.

– Mizong quan : boxe de la trace perdue. Aussi appelée « Yangquin quan » du nom d’un héros d’un roman du XIIe siècle « Shui Hu Zhuan ». Style originaire de la province du Shandong. Se subdivise en huit variantes différentes.

– Nan quan : désigne d’une manière générale les styles du sud de la Chine. Depuis 1956, désigne une boxe « moderne » élaborée à partir de plusieurs styles cantonnais dont les enchaînements (tao lu) servent de standards de compétition.

– Pao quan : boxe du poing canon / système intégré à différents styles (cha quan, Shaolin quan, Taiji style Chen) et aujourd’hui disparue en tant que style autonome.

– Shaolin quan : boxes de Shaolin. Sous ce nom sont regroupés différentes boxes dont certaines n’ont pas de rapport avec le Temple de Shaolin. L’appellation fait référence à une méthode ou système et non à une origine. Se subdivise en de nombreux styles distincts et de nombreuses branches.

– She quan : boxe du serpent. Se subdivise en plusieurs styles distincts au nord et au sud. Certaines formes se rapprochent plus des styles internes. Très portés sur la défense suivi d’attaques éclaires portées sur les points vitaux; les taos ont une allure ondulatoire, “serpentine”; les poings sont formés de telle sorte que ce soit la rate qui frappe dans l’extension du poing.

– Tang Lang Hu Shi : boxe du tigre et de la mante religieuse. Style de synthèse du sud de la Chine.

– Tang lang quan : boxe de la mante religieuse – Boxe originaire de la province du Shandong. Se subdivise en de très nombreux styles.

– TongBei quan : littéralement, la boxe du dos traversé. Boxe développée surtout par la communauté Hui. Les bras et les jambes sont utilisés allongés et complètement relâchés, ils sont lancés par un mouvement de fouet de la colonne vertébrale. Style très souple, très vif et qui s’accompagne de claquements des mains sur les bras et les cuisses. Se subdivise en trois styles : Baiyuantongbei quan, Piguatongbei quan et Wuxingtonbei quan.

– Wing Chun : Yong Chun Quan, en pinyin mandarin. Littéralement boxe du printemps radieux – boxe du sud créée au XVIIIe siècle par une nonne bouddhiste : Ng Mui, initialement pratiquante du style de la Grue Blanche. Se subdivise en plusieurs variantes et une branche spécifique au Viêt Nam.

– WyngTjun : Yip Man Yong Chun Quan, en pinyin mandarin. Littéralement printemps éternel il s’agit du nom d’une académie de Weng Chun qui se trouvait au nord de la Chine. Selon la légende le WyngTjun aurait été créé par une nonne bouddhiste. Vis-à-vis des autres styles de kung-fu, le WyngTjun diffère par sa simplicité, l’usage de mouvements rationnels et non acrobatiques, l’usage de principes et maximes universels et l’étude de formes très courtes. Les racines du WyngTjun seraient le Weng Chun, mais aussi le style de la Grue Blanche, du Serpent et du singe.

– Ying quan : boxe de l’aigle. Se subdivise en plusieurs styles distincts au nord et au sud

– Yuanyan quan : boxe du canard mandarin. Style originaire du nord de la Chine. Ses principes et ses mouvements sont proches du Cha quan.

– Ziran men : boxe ou style naturel, boxe d’inspiration taoïste constituant une synthèse entre les styles du nord et du sud.

– Zui Jiu quan : boxe de l’homme ivre.
Boxes internes : neijia

Elles sont nombreuses. Les plus connues sont :

– Bagua zhang (Pa Kua chuan) : paume des huit trigrammes. Se subdivise en cinq styles principaux : Cheng, Yi, Ma, Song, Liu. Il existe d’autres styles de Bagua Zhang qui n’ont pas été recensés ou sont considérés comme « incomplets ».

– Da Cheng quan ou « Grand accomplissement de l’essence de la boxe » renommé Yi quan en 1949 : boxe de la grande compilation. Ce style se déclare être la synthèse des styles internes.

– Taiji quan (Tai Chi chuan) : Tài Jí Quán en Pinyin. Boxe du Faîte Suprême. Se subdivise en plusieurs styles distincts : style Chen, Yang (le plus connu), Wu, Sun, Li, etc. Chacun de ces styles se subdivisant eux-mêmes en variantes.

– Xingyi quan (Hsing I Chuan) : boxe du corps et de l’esprit. Se subdivise en plusieurs autres styles.

– Liuhebafa quan : boxe des six combinaisons (voir dans les boxes externes).

– Shunshi quan : style originaire de la province du Hunan. Il se caractérise par des postures très allongées et l’alternance de mouvements lents et rapides.

– Boxes du Mont Wudang : ce sont les boxes taoistes qui seraient originaires des monastères du mont Wudang (province du Hebeî). Actuellement, sous ce nom, sont pratiqués des styles de création récente qui mélangent Bagua quan, Taiji quan et exercices de gymnastiques taoïstes.